De la Victoire, le Cours de la Marne me mène au fameux marché des Capucins où je ne suis jamais allé.
J'avais assisté, il y a quelques années, à un spectacle populaire dans lequel les "Dames des Capus" s'haranguaient entre-elles et avec les clients dans un langage...
Et bien, cela semble bien loin. L'atmosphère de la halle est bien froide. Il n'y a personne à cette heure matinale(9h) et je suis plutôt déçu. Il y a de nombreux petits restaurants et ce doit-être plus animé à l'heure du déjeuner.
En face des Capucins, cette enseigne attire mon attention. Renseignement pris, ces Campet là n'ont rien à voir avec notre héros lugosien. Le propriétaire me confirme que le nom de Campet est très courant dans les Landes.
La basilique St Michel est tout près. J'admire son gothique flamboyant et son clocher séparé qui, avec ses 114m ne rentre pas dans mon appareil.
Dommage quand-même d'avoir installé un panneau de basket au pied du clocher...
On m'avait prévenu que j'allais tomber en plein travaux. C'est effectivement prévu mais ce n'est pas encore en chantier.
Quai des Salinières. On m'avait parlé de ce marché aux puces quotidien où la police vous conseille de vous rendre pour racheter ce qui vous a été dérobé récemment... En fait, je n'y ai vu sur les étals que des vieux objets de vide-greniers. Le soleil commence à se montrer et le lieu est bien agréable.
J'avais été frustré, lors de ma précédente visite culturelle, de ne pas avoir pu photographier la "Plus vieille maison de Bordeaux".
Comme je suis dans le quartier, je remonte le cours Victor Hugo et m'engage dans le dédale des petites rue moyennageuses.
Cette maison est un "Houstau"(hôtel particulier) construit par une importante famille bordelaise (les Soler) au XIV ème siècle. Elle se situe dans une impasse de la rue Neuve qui n'a de neuf que le nom.
Cours Alsace-Lorraine j'ai l'objectif attiré par cette enseigne qui devrait être classée au Patrimoine.
Depuis que la mère Denis a remplacé le lavoir par un lave-linge et que les synthétiques ont remplacé les poils animaux sur les autres brosses, je ne pensais pas trouver encore de brosserie traditionnelle. Erreur, il y a même un site sur internet dont j'ai extrait le catalogue ci-après. Cette maison n'existe qu'à Bordeaux.
Notre société, « AU SANGLIER DE RUSSIE », vous propose toute une gamme de brosses de toilette et d’entretien, fabriqués dans des matériaux de qualité supérieure et aux finitions élégantes : blaireaux , brosses à cheveux, à bain, à dents, à ongles, sets de manucure, peigne encorne, pinceaux de maquillage, éponges naturelles de mer, plumeaux, balais de ménage, brosses à habits et à chaussures, à meubles, ... se déclinent en plusieurs formes et teintes.
Les poils de blaireaux, poney, martre, chèvre, sanglier, mangouste, martre kolinsky, oreille de veau, petit-gris, putois, synthétique, et les soies de porc sont soigneusement choisis pour leurs qualités et chaque brosse et pinceau font l’objet d’un soin particulier quant à son montage. Olivier, ébène, palissandre, thuya, macassar sont quelques-uns des bois précieux mariant esthétique et raffinement. Vous trouverez aussi tous les accessoires de rasage de grandes marques, bols, rasoirs, savons, crèmes, couteaux de rasage...
Je débouche sur Pey-Berland encore peu animée en cette fin de matinée.
Il est trop tôt pour retourner à Talence (l'unique bus de retour à Lugos part à 12h55) et je vais aller traîner chez Mollat tout proche.
Chez Mollat, j'ai acheté l'Agenda Landais 2013 qui pourra peut-être m'inspirer quelques posts pour le blog.
Maintenant, c'est l'heure de reprendre le Tram pour Peixotto.
Dommage, il était bien sympa l'accordéoniste de Pey Berland.
A suivre...