On a eu chaud, au sens propre dans la salle des fêtes pleine à craquer, et surtout au sens figuré: la gendarmerie est venue visionner la répétition de vendredi avant de conseiller à Emanuelle, notre nouvelle édile, d'autoriser le spectacle qui serait, selon elle, moins craignos que le reggae du Festival des Roues!
Quelques minutes avant le lever de rideau, les acteurs sont excités et les responsables un peu stressés.
Fin de la prémiére danse des tout petits: le "Bateau blanc" est bien arrivé malgré un requin inquiètant...
Maîtresse Véronique, aidée d'un matelot, va éloigner le squale perturbateur.
C'est en choeur unique que du PS au GS, on va chanter des chansons d'eau qui coule et qui mouille.
Le ministre du développement a du fournir les marinières "bien françaises".
Yann, au clavier, accompagnait les matelots.
"Santiano" :un grand classique des chansons de marine. On ne sait pas si on n'ira jusqu'à San Francisco mais c'est plutôt bien parti.
Stéphane, lui aussi avait sorti sa marinière habituelle et sa guitare. Il s'est fait, cette année, accompagner d'un batteur pour donner un plus de rythme à ce "Rêve du pêcheur" sans doute.
Pas besoin de regarder le programme: quand Mickaël dégaine le numérique on peut-être certain que Corentin ou Tristan vont apparaître en scène.
Avec "Singin'in the rain", on a quitté la marine pour rentrer dans la comédie musicale à l'américaine. C'est toujours une histoire d'eau.
Ce ballet des "Choristes"était peut-être le plus esthétique du spectacle:Bravo Roxane qui a coaché les exécutants.
Ce ballet "Hey Joe" a été coaché par Elsa, toujours là, bien quelle ne soit plus lugosienne, pour donner un coup de main.
En CE1/CE2 la technique du diabolo doit-être au programme. On a, à chaque spectacle, une super démonstration. Cette année c'étaient Tom et Martin qui ont eu droit aux multiples applaudissements de la salle. Quel talent!
Les "grands" Corentin et Maxime et quelque autres assuraient la présentation avec verve. Pour l'année prochaine je conseillerai aux présentateurs d'attendre un moment avant de parler que la salle se taise un peu. Leurs présentations se perdent dans le brouhaha général.
Maxime, je l'ai déjà repéré, se retrouvera forcément sur le devant de la scène un jour: politique comme maman ou tout simplement comme présentateur: rien ne semble l'intimider.
Le fameux sketch sur les bleus, que Bruno n'a pas eu le temps de rectifier, après la démonstration de la veille...
Cette sélection d'acteurs jouant, dans un temps très compté, une scène du Cid, a été très bien accueillie. Ce doit-être comme çà qu'on devient des "intermittents".
Toute l'école réunie pour un formidable "Happy": La scène est toujours un peu petite pour le final qui se joue aussi...
...au pied de la scène avec une Maîtresse Véronique déchaînée et enfin... déstressée.
Comme d'hab, c'est la seule fois dans l'année que la salle des Fêtes est trop petite. Ces chères têtes blondes attirent un nombreux public.
Bravo aux enseignants et à leurs aides, c'était encore très bien réussi cette année.
La gendarmerie avait raison: je n'ai pas senti le moindre relent de "fumette" ni de ratafia, malgré les nombreux matelots. On a navigué loin de la Jamaïque apparemment.
Geneviève venant féliciter son ancien collègue: c'était une photo à ne pas manquer.
Après le spectacle, il y a la kermesse très attendue par les enfants. On se presse au toboggan:une petite fille hésitante et la queue s'allonge.
L'ais-je bien descendu? demande l'"embouteilleuse".
Je ne suis pas certain que Karen ait programmé une démonstration de Rafales dans son programme...mais ils étaient bien là.