Nous avions jeté cette année notre dévolu sur cette région mal connue des Landes où les collines remplacent la plaine sablonneuse et où il n'y a aucun pin.
Notre première visite était pour le moulin de Polyaller près de Mugron...
Martine, la pétulante meunière, nous accueille à la descente du car...
...et nous présente Jean-Charles, son mari, qui va nous faire visiter le parc animalier.
Comme introduction, nous aurons une conférence sur les bois de cerfs. On saura ainsi que, si les cervidés perdent bien leur bois chaque année, le nombre de cors ne dépend en rien de leur âge. Certains ramures se limitent à cinq cors et d'autres se développent beaucoup plus. La couleur des bois, blanche au départ, est tributaire ensuite des troncs d' arbres sur lesquels l'animal se sera frotté.
Jean-Charles nous mène ensuite au milieu de ses animaux qu'il semble bien connaître et aimer.
Apparemment, les wallabis ne sont pas que des rugbymen australiens... Le blanc n'est pas leur couleur naturelle, mais ils ne sont pas repeints et il ne semble pas y avoir de discrimation.
Idem pour cet alpaga landais des Andes...il est blanc lui aussi, et comme tous ses confrères blancs, a les yeux bleus.
Jean-Charles a un peu excité le patron de la harde pour qu'il nous chante un couplet de brame.
Françoise n'a pas manqué la photo.
Le paton de cette autre harde est moins vindicatif et Jean-Charles est rentré dans l'enclos. A noter que certaines biches sont blanches elles aussi; c'est la spécialité du parc.
Josette n'a peur de rien...
Retour au moulin où Martine nous attend pour une démonstration de "farinage".
Pour mettre en movement la meule, il faut ouvrir la vanne.
Ca moud ...
...puis ça tamise.
Bernard s'est essayé au moulin manuel...
Il ne reste plus à Martine qu'à faire concurrence à Daudet avec ses contes...Ce qu'elle fait avec beaucoup de talent.
La visite se termine par des petits toasts au pâté de ...cerf arrosés de Tursan.
Merci Martine et Jean-Charles : c'était super et certains parmi nous reviendront en famille.
A Mugron, le restau des Arènes nous accueille pour le déjeuner tardif : Martine la meunière était inarrêtable.
Il ne reste plus qu'à traverser la place pour découvrir ces fameuses arênes de Condrette qui fêtent, elles aussi, leur centenaire cette année.
Un spécialiste du patrimoine local, très disert lui-aussi, nous explique tout sur ces arênes, la course landaise et même la corrida. Christiane, membre du mouvement anti-corrida, fait la grimace et je crains le pire mais il n'y aura pas de clash.
Nous terminons cette belle journée par un peu de spiritualité parmi les moines.
Un auditoire attentif aux explications du père abbé...
...qui nous explique succintement l'origine de cette congrégation de bénédictins créée en 1945.
Nous apprendrons aussi que les Maylis (Marie des lys) n'ont pas de patronne. Ce prénom, apparu en 1932, a bien pour origine ce village de Maylis où nous finissons cette sortie.
Le temps, qui est resté superbe toute la journée, a été pour beaucoup dans la réussite de cette journée chalosienne.
Merci à Ludo, notre chauffeur, qui vu l'heure tardive du retour, a du aller coucher à l'hôtel.