A la fin de l'été revient le gros travail de la taille de la haie.
C'est une corvée mais, si la taille "intérieure" est plutôt monotone, dès que je passe dans la rue (en dernier: c'est le dessert), c'est beaucoup plus animé.
Les amis passent, donnent un petit coup de klaxon pour m'encourager, certains s'arrêtent pour une courte bavette. J'aime bien: cela me permet de quitter mes flamboyants mais agressifs pyracanthas pour quelques instants...
...et à madame grive de poursuivre son déjeuner.
Au fait, vous remarquerez sur la photo que la plaque de rue démontée, il y a quelques années par un collectionneur avisé, n'a toujours pas été remplacée (il faut payer l'extension du Groupe scolaire). T'inquiète François, en attendant de retrouver l'originale dans un vide-grenier local, je vais en bricoler une.
Indépendemment des amis, il y a aussi les touristes qui s'arrêtent pour un renseignement. Aujourd'hui, c'était un couple d'un certain âge avec un fort accent du terroir qui cherchait du "tipou":c'est tout au moins ce que j'ai compris au travers du ronronnement du moteur.
Comme j'avais l'air de débarquer, le monsieur m'a demandé:
"Savez-vous ce que c'est au moins?" A la consonnance et, sensibilisé par mes séjours dans l'Océan Indien, j'ai répondu qu'il devait s'agir d'un plat exotique.
Nenni, j'avais mal entendu, il s'agissait de "tripoux", le fameux tripoux Gascon qu'un charcutier du coin commercialiserait.
Je les ai envoyé chez Dupin au Lanot mais, comme ils arrivaient de Salles et n'en avait pas trouvé chez le frangin, la recherche du fameux tripoux du Val de l'Eyre m'a parut bien compromise.
Je rassure mon cardiologue, au cas où il tomberait sur mon blog: dés que la température dépasse les 25°C à l'ombre, je descend de l'escabeau pour aller siester, bloguer voir prendre un bain. Les pyracanthas peuvent attendre un peu.