Une maman lapin domestique et certainement d'agrément a choisi la liberté pour venir mettre bas sa portée de six lapereaux chez Jean-Pierre et Geneviève. A voir la progéniture, l'heureux papa ne doit pas être lui non plus un lapin de garenne.
Si la mère est brune et assez distante les jeunes, qui sont deux à porter les couleurs de la mère et les autres gris blancs, sont plus insouciants.
Toute la famille loge dans un terrier sous un tas de bois et semble s'être bien adaptée à ce retour à la vie sauvage même si les salades et les pommes de Geneviève améliorent sérieusement l'ordinaire.
On voit souvent, dans les documentaires animaliers, la difficile réadaptation à l'indépendance, des animaux sauvages restés un moment chouchoutés par les hommes. L'expérience semble montrer que chez les lapins on peut passer de la jardinerie à la liberté sans problème. Il est vrai qu'ils sont chez Jean-pierre dans un univers sans prédateurs (chiens, renards et...chasseurs).
Comme il n'y a a grand'chose pour se distraire à Lugos la visite aux lapins de Jean-Pierre pourrait devenir un passage obligé comme le fut un moment la visite au chevreuil du regretté Bernard.