Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai choisi ce titre pour parodier une série de vulgarisation bien connue et non pour parler des élèves de Patricia (CM1/CM2 de Lavignolle) qui ont très bien assimilé la majeure partie de cette journée "historique".
Patricia a attaqué, comme les gladiateurs (elle appelle gentiment ses élèves ses "fauves"), au milieu du "Colisée" de Burdigalia dont les ruines s'appellent maintenant le Palais Gallien (on ne sait pas trop pourquoi). Elle aurait pu parler d'Ausone son illustre prédécesseur qui fut prof ici aussi et poëte:
"Bordeaux a mon coeur, le ciel y est doux et clément, le sol bon et fertile". Pour le remercier un grand cru de st Emilion porte son nom.
Il ne fallait pas manquer le Palais Gallien que l'on retrouvera 9 fois dans les 45 Caprices de François.
Je ne suis pas certain que le Stade Chaban-Delmas vieillissent aussi bien...
Quartier St Eloi, nous sommes en plein moyen-âge et Catherine a pris le relais.
La porte St Eloi, ou de la Cloche, est devenue le symbole de la ville. Les pélerins partaient par cette rue St James vers Compostelle.
La cloche n'a plus sonné depuis la Libération de 1944 car les vibrations générées étaient peu appréciées par l'environnement.
L'horloge, du 18ème siècle, est à l'heure.
Dans le cadre du week-end du Patrimoine, un reportage de FR3 était hier soir consacré à la visite interne de ce monument et, on a appris qu'il y avait à l'intérieur des cellules pour la "'mise au frais" des contrevenants.
Comme nous le rappelle le léopard du blason de la ville, suite aux problèmes de succession d'Eléonor, Bordeaux a été anglaise trois siècles durant en cette période agitée.
Ca suffit pour aujourd'hui. Dans un prochain post on parlera de l'âge d'or du 18ème siècle généré par les grandes découvertes... et les bénéfices du commerce triangulaire.