"L'écharpe de maire ne fait plus forcément rêver. « J'ai l'impression qu'il est de plus en plus difficile de trouver des hommes et des femmes prêts à s'engager, surtout dans les communes de moins de 1 000 habitants », confirme Jacques Monmarson, candidat à un septième mandat à la mairie de Saint-Astier, en Dordogne, et président de l'Union des maires du département. « Pour celles de plus de 1 000 habitants, c'est un peu plus simple. Je connais toutefois certaines communes où des listes ont été constituées normalement, mais où personne ne souhaite être le prochain maire. »
La crise des « vocations » chez les élus n'est pas vraiment une nouveauté. Le sujet revient régulièrement sur le tapis, mais, cette année, les sortants et leurs rivaux semblent avoir eu un peu plus de mal que d'habitude à constituer leurs équipes. « Il n'y a pas règle », tempère Jean-Michel Bolvin, maire de Saint-Amant-de-Montmoreau, en Charente, et président de l'association départementale des maires. « Dans certaines communes, il y a pléthore de candidats, d'autres ont vraiment étéà la peine. Mais on sent tout de même une certaine lassitude, surtout dans les petites, parce que l'avenir n'est pas très enthousiasmant. Les gens ont le sentiment qu'elles sont appelées à disparaître, privées de moyens et de compétences. »
Ceci est un extrait d'un article S-O de ce jour relatif au manque de candidats.De nombreuses communes n'auront qu'une liste et certaines n'en auront aucune. Dans les communes entre 1000 et 3500 habitants, où la parité est obligatoire, il a parfois été impossible de trouver le quota féminin.
A terme, je pense que la gestion Municipale se fera à la Communauté de Communes et que c'en sera terminé avec cette particularité française des 36 000 communes qui étonne l'Europe entière.
Oui, je sais, vous allez hurler et "commentairiser" car vous l'aimez bien votre Maire, qui vous sert de Bouc émissaire pendant 6 ans, et votre Mairie de proximité mais il faudra faire sans, comme partout ailleurs dans le monde.