Je relève dans l'Huffington Post de ce matin cet intéressant tableau.
Pour conclure j'extrais cette pensée du très bon éditorial du S-O d'aujourd'hui:
" L'Europe, c'est un ilôt envié et convoité par des millions d'affamés, d'opprimés, de martyrisés, et qui ne la voient qu'illuminés de tolérance. Elle est celle qui invente les moteurs d'Ariane et les étudiants d'Erasmus, celle qui finance une grande partie de nos vies quotidiennes sans jamais le laisser deviner ou le faire savoir. Elle est tout cela à la fois. Ce qu'elle fut et ce que nous en avons fait.
Or de ces élections à venir dont on nous assure qu'elles n'intéressent plus personne, il faudra pourtant tirer une conclusion qui se résume en peu de mots.
Son avenir est entre nos mains. il est illusoire de retourner aux prés carrés nationaux, aux fortins étroits fragiles mais rassurants, aux pays partagés jalousement en bocages et en vallées qui s'arrêteraient juste au bout de la route. "